À propos


Ma démarche artistique

Écrire est un acte qui allie l’intime et le politique, l’universel et l’individuel.

L’acte d’écriture est avant tout expression qui peut aussi bien se traduire à l’oral,qu’à travers d’autres formes artistiques. Mon projet s’articule autour de mes créations poétiques et la médiation avec les publics.

Mon parcours professionnel dans l’animation puis dans les domaines de la littérature et la lecture publique m’a permis de réunir au sein d’un même projet l’art et la rencontre.

Les mots sont mes outils. Je les travaille, les malaxe, les taille, les éparpille, les conjugue avec des textes en vers libres mais aussi en passant par l’expérience du corps en mouvement ou immobile parfois et ce,grâce à un travail en collaboration avec des artistes, photographes, notamment. 

Éprouver par le corps et les sens, chacun de nous le vit tous les jours. La poésie est pour moi le moyen de rendre la grâce aux heures perdues, aux bouts de rien, aux murmures tus. La Nature et les fleurs y trouvent une grande place car c’est là mon oxygène.

La dimension du partage est primordiale au sein de ma pratique. La rencontre avec l’autre à travers la langue, les gestes, les tracés, le regard, le muet, le vécu, l’art nourrit ma pratique et ma conviction du “tous capables”de se raconter, de dire, d’écrire, de s’écrier. Et ce, quel que soit l’origine, l’âge, le statut social.

Allier la poésie, la rencontre, la sensibilisation à l’écriture pour ouvrir les horizons de l’expression de soi,

Ici réside ma démarche artistique, poétique et d’inclusion sociale.


© Photographe : Fiel photographie

Derrière Les mots d’Avril, il y a Bérengère. 


Les mots d’Avril, c’est donner corps et sens à ce qui m’anime tous les jours, le partage des mots. 

Passionnée par les livres depuis mon plus jeune âge, j’ai goûté au plaisir de la lecture à travers les histoires racontées, les chansons et les contes. Au collège et lycée, j’ai été happée par les études de texte, j’ai aimé décortiquer des poèmes pour en extirper l’essence, le sens. C’est ainsi que j’ai effleuré l’enjeu de l’écriture, la force des mots, la beauté de l’écrit. 

Je me souviens aussi de mon premier journal intime, offert par mon oncle pour mes 7 ans. Un beau cahier à l’effigie d’une petite souris aux pattes démesurées, orné d’un cadenas doré. C’était le début d’une grande aventure puisque je n’ai jamais cessé d’écrire depuis ce premier journal. 

A la fin de l’adolescence, ma vie a pris un drôle de tournant, quelque peu vertigineux. Pour me sauver du précipice, il y a eu mes proches et les mots. Au travers d’ateliers d’écriture thérapeutique, j’ai exploré un horizon qui ne m’a plus semblé si lointain. Au détour d’une consigne, j’ai trouvé un plaisir immédiat à faire courir sur la feuille des poésies loufoques, des fragments exutoires, des bribes d’histoires en prose. 

C’est ainsi que ma pratique de l’écrit s’est installée doucement, de façon très spontanée, une écriture intuitive, le stylo sur le qui-vive. 

La poésie est à présent une amie intime. Sans prévenir, elle débarque le matin, le soir, sous la douche ou en balade et m’emmène sur des chemins bienfaisants. Je crois au partage des mots, aux chants et aux danses. 

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